Avoir déjà fait des « investissements » ne fait pas de vous un vrai investisseur, sérieux, avisé et indépendant financièrement.
Non, vous n'etes pas encore un vrai investisseur
Avoir déjà fait des « investissements » ne fait pas de vous un vrai investisseur, sérieux, avisé et indépendant financièrement.
Vous ne me lirais d’ailleurs pas si vous aviez atteint ce stade de rentabilité, de liberté, et d’autonomie.
Mais soyez rassuré, il n’y a rien de mal à cela, et nous avons nous même été longtemps dans cette situation.
Nous regrettons simplement d’avoir attendu que nos capitaux soient conséquents avant de nous y intéresser.
Les investisseurs chevronnés communiquent entre eux, c’est-à-dire entre personnes de même stature financière, et nous n’aurions jamais intégré ces cercles sans profiter des portes qui nous ont été ouvertes grâce à notre « réussite » professionnelle. Nous avons beaucoup appris à leurs cotés en nous formant.
Heureusement, de nombreux principes sont applicables pour vous, si nous recommendons un capital de départ compris entre 5 000 € et 5 000 000 € pour avoir des résultats parlants. En dessous, c’est un peu faire des comptes d’apothicaire…
Bien entendu, il ne s’agit pas d’investir toute cette somme d’une traite !
Comme nous l’évoquions dans notre précédent e-mail sur la gestion du cash, il est important de diversifier vos placements et de garder des liquidités destinées à capter d’éventuelles grosses opportunités.
Vous devez de passer d'épargnant à investisseur
Il existe plusieurs profils d’épargnants : ceux qui ne connaissent rien et ceux qui croient avoir une connaissance des choses.
Leur point commun est qu’ils sont en réalité assez néophytes.
Ils ne deviendront à priori pas indépendants financièrement grâce à leurs investissements.
L’épargnant :
– Fait des placements mainstream : PINEL, produits bancaires peu rentables
– Ne s’intéresse pas à la bourse ou croit la comprendre : excès de confiance
– A toujours « un ami expérimenté » qui l’aide : c’est aussi un épargnant aussi
– Désire amasser de l’argent sans risque : les pertes l’empêchent de dormir
– S’intéresse peu à la fiscalité de ses actifs : déperdition de rentabilité
– Ne veut pas voir le capital baisser : sa performance sera très faible
– Ne comprend pas la volatilité : ne cherche pas à la comprendre
– Subit ses biais comportementaux : émotionnels et cogniftifs
– N’a pas le temps : le clé en mains est de faible rentabilité
– A parfois des buts très flous : pendant que le temps passe
L’investisseur :
– S’intéresse à la fiscalité des placements : capitalise les économies d’impôts
– Est motivé par la réalisation d’un plan : maîtrise timing et stratégie
– Désire que son capital augmente : ou qu’il engendre des revenus
– Comprend les mouvements des capitaux : tolère les fluctuations
– Voit les chocs boursiers comme des occasions : est opportuniste
– A des opinions sur certains secteurs économiques : s’informe
– Gère ses biais comportementaux : émotionnels et cognitifs
– A des buts assez précis et une vision moyen long terme.
Ne tombez pas dans la spéculation
Le spéculateur, lui, est à la recherche de profit à très court terme.
Il fait le pari de réaliser le maximum de profits en un minimum de temps, et avec une prise de risque très élevée.
C’est un peu le cas de la discipline des paris sportifs, c’est pourquoi nous ne reproduisons pas cette stratégie sur les capitaux versés sur nos comptes bancaires.
Nous cherchons davantage de stabilité et nous nous fixons un horizon d’investissement avec une deadline avant laquelle aucune fluctuation ne pourra nous impacter ou nous empêcher de dormir.
Lorsque le risque est rigoureusement calculé et que la qualité de l’investissement a été validée par des processus sérieux et une série de vérifications diligentes, les probabilités de pertes financières sont atténuées.
C’est ainsi que l’on peut prétendre que certains investissements sont plus sûrs que d’autres.